dimanche soir, parce que je le vaux bien et étant totalement formidable la plupart du temps, j'ai décidé de me payer la traite comme on dit ici et, n'écoutant que mon corps fatigué et endolori par un peu de sport et un début de crève, je me laissais aller à m'offrir un 30 min. de massage pendant lesquels mon corps multidimensionnel collé à la table flottait au plafond, fondait de partout et échappait d'imposants frissons d'aisance, tout à la fois, à la suite ou coup sur coup... ma nuque en redemande, next time, au diable les varices, allons-y pour une heure. s'en suit une soirée trop frénétique pour être raisonnable, tout à l'égo!
lundi, d'aucuns
valentinisent, célébrant un amour véritable, renaissant,
revigoré, persistant, indécent, platonique, de pacotille, de façade, mort, vieillissant, étouffant, interdit, épanoui, fraternel, amical, incestueux, sans désir, sans plaisir, sans coup férir, pluriel, différent, commercial, infernal, hivernal, matinal, vespéral, un peu sale, entre mâles voire banal. moi je ne me souviens pas. je sais qu'il faisait beau, pas trop froid et que je ne travaillais pas, pour le reste
j'ai tout oublié (ou presque). après le gym, après la douche, soirée blabla sur MSN avec un garçon charmant (ce qui n'arrive pas souvent... passer du temps sur MSN j'entends, pas être avec un garçon charmant, quoique).
mardi c'est la st-claude, saint ayant donné son nom à la capitale de la
pipe, et jour de ma naissance (lien quelconque?), forcément de mauvais poil (ce qui prend une certaine ampleur quand on n'est ni imberbe ni glabre je suppose), je laisse la journée s'égrainer au fil des "bonnes fêtes" & "happy birthday", le cerveau embrumé par le rhume, le corps par les courbatures (manquerait plus que j'ai pogné la grippe après mon habituel "s'il n'est reste qu'un (qui ne se fera pas vacciné contre la grippe annuelle, le H1N1, le kisskisspoulet* ou je ne sais quoi), je serai celui-là" je vais encore avoir l'air con). passage à la piscine (eau salée non chlorée), 20 petites mais bonnes minutes qui revigorent, réveillent et purifient mes voix aériennes. souper amical, retour à mi casa vide et presque calme, l'ex ayant déserté la ville pour quelques jours.
mercredi, à bout. les effets de la piscine s'étant dissipés, je
calle malade pour la matinée, repos, glandouille, je prends un peu l'air et je me traîne au bureau pour 13h afin d'assister à une réunion "mandatory attendance" où j'essaie d'éviter de somnoler de façon trop visible. 12h45, sortant du métro, j'aperçois le garçon charmant sur le quai, il ressemble à sa photo et s'engouffre dans un autre wagon tandis que je sors du mien. je lui envoie un SMS, il me répond, je lui réponds, il me répond, je lui réponds: "juste aperçu. non pas déçu ;)". le soir, cerné, je sirote mon
London fog en compagnie dudit garçon. le café est plein de courants d'air.
jeudi c'est danse! après une autre journée métro, boulot, pas assez de dodo, réunion soporifique (pas pour moi pourtant. que celui qui dort ne vienne pas râler qu'il a rien compris!) 1è visite à la Cinquième salle:
Grâce à Dieu ton corps. Rien à ajouter à la critique.
vendredi, c'est vendredi! 5 degrés, pluie. les heures à La-Job semblent sans fin, inhabituelles. Trop fatigué pour le gym (encore une fois), rendez-vous est pris avec le Sissi: pâtes ail et fruits de mer, bière, lieu inusité, barbu à crête, danseurs, et cie. la nuit se finit par une rencontre fortuite avec une ancienne (presque) connaissance que je n'avais pas eu le temps ni le loisir de connaître. c'est désormais chose faite et plutôt 2 fois qu'une. couché encore trop tard.
samedi, gris, -20 degrés. le nez dehors pas avant 15h. le cul gelé à attendre le bus. le burger aux lentilles, la soupe, le livre, le chat, le blog, le thé earl grey, la bonne musique dans le café. presque la routine. et demain? demain? brunch? 3è round? va savoir.
*= mot familial désignant une maladie imaginaire,