mercredi, février 22, 2006

reach out and touch Dave!


je me suis levé, enfin je me suis réveillé, j'ai regardé TV5 puis Canal+ puis M6MusicRock qui comme tous les matins a diffusé madame kay et jean-louis aubert. je me suis levé, il est déjà trop tard pour prendre soin de ma barbe alors je suis allé travailler.

elle m'a énervé, entre 2 clopes, à faire sonner ce foutu téléphone "tu peux venir s'il te plaiiiiiit" (euh non j'ai pas envie), "tu oublieras pas de relancer machin pour le trucmuche" (ça fait 3 ans 1/2 que je relance des machins pour des trucmuches, ça va, je saiiiiiiiiiiiiis!!!), "demain matin j'arriverai en retard je dois passer à ma banque" (moi demain je viendrai pas, je dois rester sous ma couette), etc.

Pour le déj, j'avais une jolie boite de taboulé (note pour sissi: tabouret/taboulé). A l'heure indiquée par mon tube digestif je l'ai sortie du frigo. Les morceaux de poulet que j'apercevais à travers le couvercle transparent me paraissaient d'une sècheresse douteuse. Je secouais la boite plus par habitude de secouer les boites que par réelle nécessité de mélanger quoique ce soit. C'est lorsque je me suis retrouvé les genous recouverts de semoule que je me suis dit qu'il y avait une couille un os dans le potage. Un trou de la taille d'une pièce d'un euro sur le côté du récipient offrait une belle aération à son contenu qui est allé nourrir la poubelle. Je me contentais de quelques yaourts et autres bouche-trou.

A la sortie, j'ai résisté au furieux appel du cookie mou en passant devant le Starbeurk, je suis fort, je suis fort! A Strasbourg-St-Denis, je suis entré dans le McDo où j'ai attendu 5 grosses minutes la cuisson de mon croque pendant que mon raclette refroidissait dans son sac. J'ai mangé le tout tièdasse à la sortie du métro à Denfert où j'avais passé 20 minutes plié en 4 sur mon siège, le nez collé dans les 450è pages des Chroniques du Plateau Mont-Royal.

A 20h20, ma junk food largement éliminée en grosses gouttes de sueur, je quittai le club med gym direction Bercy où je retrouvai le sissi et sa moitié en bonne place en compagnie de quelques 18000 paires d'oreilles venues remuer les bras, les lèvres et les hanches. La 1ère partie se finissait.

Une foule on ne peut plus bigarée et diversifiée se préparait à 2h d'énergie pure. Des minets ondulants, des fraises frémissantes, des quadra sans cravatte, des teutons z'et des rosbifs surexcités, une bière à gauche, un clope à gauche, des treillis, des costards et quelques bobos de bon alois, 3 rangs plus bas, la pétasse du jour campée, nonchalante, désinvolte, couvre-chef pied-de-poule, ses sunglasses rivées à l'oeil, le siemens à l'oreille, une fine fine fine fumante entre lèvres pincées et index/majeur sur poignet cassé, style quoi! Accompagnatrice à l'insu de son plein gré d'un pithécanthrope chauve.

2 heures debout, chanter, hurler, taper des mains et des pieds, suer, jouir quoi!

Puis encore le métro. Aphone, sourd, bourdonnant. 500è page. La tisane du soir, coup de fil à Montréal, couette.

Ce matin, l'estomac visait les talons, un viennois pépites de choc promis à une courte vie au fond du sac, adossé au fond de la rame j'essayais de me concentrer sur Thérèse pis Pierrette qui vont au cinéma. Le viennois attendra le chocolat chaud au bureau.

Je suis au bureau depuis une heure, le viennois n'a pas quitté le sac.

2 minutes après mon entrée, ma voisine de métro, une ado dans la 13aine vomissait copieusement son ptit dèj' dans un sac plastique qui lui avait tendu avec compassion l'adulte responsable du groupe (colo, centre aéré?). Mal des transports, nausées menstruelles (je laisse de côté celle des premiers mois de grossesse), grippe espagnole? Toujours est-il que j'ai encore en travers de la gorge l'odeur acre et la vision jaune du sac qu'un camarade tenait comme un poisson rouge en attendant la bonne station...

J'ai les joues douces, un t-shirt orange avec un bull-dog dessus, des cernes de 6 heures de sommeil et je dois affronter l'hystéroclopeuse entre 2 taffes: je suis venu te dire que je m'en vais...

lundi, février 20, 2006

jusqu'ici

bon suite à un petit bug vous n'aurez pas la note qui allait avec la vidéo parce que j'ai la flemme de tout retaper!
En résumé, tout va bien merci, et je renoue avec une vieille tradition (pour ceux qui ont connu les versions précédentes de mon blog). Voici donc ma drogue du moment dans une vidéo de 2001: Dumas. (cliquer sur le lien pour lancer la vidéo désormais, ça évitera à ceux qui surfent sur un dinosaure de bugger! ;o) Pour en (sa)voir plus: ici

mercredi, février 15, 2006

c'est la Noireaude qui vous parle...

Fais pas ta forte tête! Descends au moins prendre un bout de gâteau!

mardi, février 14, 2006

les pieds dans le tapis

Hier je devais avoir les idées larges. Enfin c'est ce que je me disais en me regardant marcher avec mon vieux jean patte d'éph' et mon ample sweat crème qui me donnaient des airs de Pierrot La Lune. J'ai un peu du mal avec cette image en ce moment car elle me rappelle le personnage ridicule que je croise régulièrement à la salle de sport: brun, bodybuildé au point qu'on a l'impression que sa peau va céder sous la tension, garanti 100g de créatine quotidiens, si jamais il a eu des poils un jour, ceux-ci ont du fondre sous les UV, sauter de sa peau de tambour comme les boutons de chemise d'un Hulk pas vert ou bien subi les affres de la cire, du laser et rasoir réunis...

Quel rapport avec Ducon euh pardon Pierrot la Lune? me direz-vous. Le look mon gars, le look! Bon il faut savoir que pour des raisons pratiques et géographiques, j'ai cédé aux sirènes du "chic" et je fréquente le même club que Lambert Wilson (j'me la pète un peu là? à l'occas' je vérifierai qu'M Pokora a bien 8 tatouages, private joke) où l'étoffe a autant d'importance que le galbe du muscle qu'elle recouvre (quand celui-ci est couvert...). J'y déambule délibéremment avec mes vieilles Nike moches millésime 2004, mon bermuda sans logo et quelque vieux t-shirt qui traine dans la commode (j'fais du sport, j'défile pas pour l'ouverture du Décathlon du 4è arrondissement, oui parce qu'en plus 2 mecs sur 3 sont du bâtiment* là-bas).

Pierrot la Lune de pied en cap donc. Bon eh bien déjà je n'ai jamais vu ses pieds, ni ses chaussures forcément car son pantalon blanc avec des bandes (oui, oui, les bandes de la marque à 3 bandes) vertes, s'il lui moule son cul d'anorexique, va en s'évasant fortement vers le sol qu'il balaie conscieusement à chaque pas de part sa longueur. Je vous rassure, il nous a épargné la collerette (mais pas la coiffure plate et découpée au bol sur le front).

Le pompon se situant non pas au niveau du bonnet, puisqu'il n'en porte pas, mais du t-shirt, ample, blanc, limite usé mais au col tellement échancré qu'on peut appeler ça un décolleté dont le but est bien évidemment d'exhiber le maximum de pectoraux. Là où cela se complique c'est anotomie excessive, pesanteur et mouvements aidant, ledit t-shirt a tendance à glisser un peu d'un côté à l'autre brisant la symétrie de la tenue. Ainsi après avoir passé 5 minutes dans le vestiaire (sans exagérer) à onduler des épaules, à secouer les bras et tirer sur le tissus pour le mettre en place, l'essentielle de son activité une fois franchies les portes de la salle de muscu, consiste à cette gymnastique du torse pour ajuster la position du t-shirt entre chaque levée d'haltère et voyage à la fontaine d'eau. C'est drôle la première séance. Ridicule dès la 2è.

Sinon voici la nouvelle du jour dont personne n'a rien à faire mais que Yahoo met tout de même en première page: Florent Pagny compte profiter de cette journée de St Valentin (pour ceux qui auraient échappé au matraquage médiatique et publicitaire, oui, nous sommes le 14 février, et si tu n'as pas fait un cadeau somptueux à ta blonde, tu n'es, en substance, qu'une sous-merde indigne du 1/4 de poil de c... de l'affection qu'elle te porte) pour demander la main de celle qui est sa compagne depuis 13 ans et la mère de ces 2 enfants. La bonne nouvelle étant que ses noces, dont la date n'est pas encore fixée, seront peut-être l'occasion pour lui de prendre une douche, laver sa perruque ridicule et remiser son costume de toréador au vestiaire...

Et demain me direz-vous? Demain je serai tel qu'aujourd'hui. Il n'y a que le compteur de mon profil utilisateur qui aura accusé le coup et se croira chez le médecin...
*voir note du 6 février

Dernière minute: si vous vous ennuyez, vous pouvez assister en direct au concours du plus long baiser du monde qui a lieu actuellement à Montréal... L'année dernière, les gagnants ont tenu plus de 31h... Qui s'inscrit avec moi l'année prochaine?

vendredi, février 10, 2006

mercredi, février 08, 2006

y'a des pigeons dans la cour


voilà c'est officiel, enfin je crois que c'est clair:

Je meurs du bras gauche et tout le monde s'en fout!

J'sais pas si c'est un cancer coluchien, mais si c'est le cas, c'est à cause de l'autre hystérique latine de boss qui nous fusille l'atmosphère! oui je respire du bras gauche, ça dérange quelqu'un??!

Depuis 2 jours, j'ai des fourmis qui vont et qui viennent dans le haut du bras gauche (le mien, pas celui du voisin!) puis s'étendent dans la main et repartent. C'est rien c'est le coeur qui lâche! Réjouissez-vous, tous les "tu-me-les-brises-menues" et autres casse-bonbons patentés qui nous gâchent la vie au quotidien, ça y'est, c'est bon, je craque, mon corps se rebelle! (Non, Allah merci, contrairement à l'autre potache dans son nouveau méfait cinématographique, je n'ai pas la voix d'Eddie Murphy qui me fait passer pour un schizo!)

Un malheur n'arrivant jamais seul (j'y vais crescendo), j'avais trouvé un billet aller-retour pour entamer ma tournée des adieux familiaux par la Côte d'Az', mais, paf! ça tombe sur la mauvaise semaine rapport à l'activité de l'Usine-à-gaz, bref je l'ai dans le baba (sans rhum, j'aime pas, ou alors juste un peu mais flambé, ok?) et pour les autres dates les tarifs sont exor' et bitants! vlan dans l'os, même joueur joue encore!

Je finis de taper ces lignes avant que le bras droit ne me lâche à son tour et je crois qu'il va me falloir du sucre ou au moins un bout de chocolat pour me remettre de tout cela! En plus cette semaine, pas de petits plaisirs d'envergure annoncés. Il y a 8 jours mon coeur battait tout plein après le concert de Juliette à Ici-les-Moules (92) suivi d'une visite backstage: champagne, dédicace, déconnade... Et là rien! Pinotte!

Coeur, mon petit coeur, tiens encore au moins une quinzaine s'teup, que je franchisse l'âge christique et que j'assiste à une dernière Depeche Moderie à Bercy. Après vaille que vaille...

So long!

All I ever wanted, all I ever needed...

lundi, février 06, 2006

ho hé du bateau!


Quand le sujet de « ce que je fais dans la vie » est abordé dans une conversation, j’ai toujours l’impression d’être Chandler (culture « Friends » minimum pour comprendre), alors je me lance dans une tentative d’explication après le sempiternel « je me le demande moi-même », ayant pour ce faire depuis quelques mois recours à l’image du triangle avec moi au milieu…

Il y a 10 jours, j’étais en promenade dans le 13e arrondissement puisque l’Usine-à-Gaz y organisait une session de formation à partir de 8h15 du mat’. L’accès à l’immeuble où nous étions se faisant par code en dehors des heures de bureau, mes scrupules me poussèrent à 8h05 à descendre dans le hall vérifier si la porte était déjà ouverte ou si j’allais devoir afficher les codes sur la porte. Je tombais sur le gardien de l’immeuble, un Martiniquais moyennement sympathique, sans doute aigri d’avoir rater le concours de caissier à la piscine municipale, que j’avais déjà croisé plusieurs fois mais qui évidemment ne me remettait pas.

Je lui demande d’un ton neutre si la porte était déjà ouverte ou si le code était encore en activité. Il me regarde d’un air noir (sans jeu de mots frontiste, c’est pas le genre de la maison), et au lieu de me répondre me balance :


« Vous êtes du bâtiment ? »* (Peut pas dire « vous travaillez dans l’immeuble ? » comme tout le monde ?)

Et là, j’ai serré les dents pour éviter de lui lâcher la logorrhée qui m’envahissait le larynx :

« Dis-donc Connard, est-ce que je te demande, moi, si t’es à voile et à vapeur ou si t’as la jaquette qui flotte ? Il est 8h du mat’ je devrais encore être sous ma couette à mater le téléjournal sur TV5 alors occupe toi de ton $%@ et contente-toi de répondre à ma question !! »

Au lieu de ça :

Moi (un tantinet agacé, la bave au bord des lèvres) :
- Oui, je suis de la Schmurtz** au 5è étage !
Lui (au bord du rire, ayant visiblement décidé de me pourrir l’humeur pour la journée) :
- Vous êtes du bâtiment et vous ne savez pas les horaires du code !
Moi (tournant les talons à défaut de lui retourner une baffe) :
- Je ne viens jamais le matin, je suis plutôt du soir !

Tout cela m’a évidemment énervé pour les 15 minutes suivantes (jusqu’à ce que je tombe dans la panière de mini-viennoiseries prévues pour l’accueil-café).

*= à ceux dont l’argot français n’est pas la langue maternelle, je rappelle que cette expression veut également dire « en être » (comme ils disent), « faire dans la confiture », bref avoir des tendances que l’église catholique réprouve plus dans le mot que dans le geste.

** = nom fictif de l’endroit où se déroule l’action…

I just hang on, suffer well, sometimes it's hard, hard to tell...

mercredi, février 01, 2006

Poutre apparente

Je trempe un énième sablé polonais en forme d’étoile, 50% sucre garantis, dans mon gobelet de chocolat (30% sucre évidents) et je songe à ma résolution du 31 janvier, le cul sur ma chaise à roulettes.

Amis noctambules, nyctalopes et insomniaques, je ne sais si vous avez remarqué, mais les programmes nocturnes de la bande FM sont toujours plus agréables que ceux de la journée, notamment parce que moins truffés de pub et de blabla. Mon métroboulododo m’interdisant l’excès de blancheur dans mes nuits (déjà que j’ai la cerne qui pousse dangereusement, prochainement sur vos écran : Le Blog Violet), je trompe l’ennemi grâce aux tuyaux de la déesse internet qui me déverse à 10h30 le son de 4h30 à Montréal.

Je retrempe un sablé, une gorgée de chocolat, une gorgée d’eau, je déplace quelques papiers d’une corbeille à une autre, illusion d’activité pour les yeux de l’hystéro-clopeuse qui passe devant moi pour aller faire son pipi de 10h35 en attendant que la photocopieuse chauffe. Par la fenêtre, je vois l’un des 2 538 479 pigeons qui ont élu domicile dans la cour de l’immeuble et dont le transit intestinal pourrit royalement les rebords de fenêtre des étages inférieurs, qui se débarbouille les aisselles au soleil.

Is everybody going crazy? Is anybody gonna save me ?

Hier après-midi, comme souvent ces temps-ci (un regain de popularité), the Ex-formerly-known-as-le-ptit-con squattait mon MSN pour me narrer ses malheurs, me balancer ses impressions de bonheur à la face ou juste s’occuper 5 minutes. Le sujet tombe sur un de ses anciens collègues que j’ai eu l’honneur de côtoyer, à l’époque, et qui est au bogosse de base ce que le la bombe atomique est au pétard de 14 juillet. Ledit jeune homme, n’ayant visiblement pas pris goût aux divers ptits boulots qu’il a occupés, enfin qui l’ont occupé, a décidé de ne plus rien faire, ceci grâce à une allocation maternelle de 3000 euros par mois, et consacre son temps à la salle de sport, la drague sur internet et les soirées arrosées de liquide et de trucs en poudre. Résultat : les nouvelles photos qu’il exhibe sur internet pour appâter le chaland (et dont l’Ex m’a généreusement communiqué l’URL sans que l’idée me vienne de lui demander) offrent un angle tout à fait intéressant sur sa ceinture abdominale. Conclusion de mon Ex : la vie est injuste ! Soit. Sauf que le gars en question, il est tout sauf bien dans sa tête et heureux dans sa vie. Comme quoi…


Tout cela pour en venir à ma résolution du 31 janvier, le plus gros challenge de ma life de ver de terre sur terre, véritable défi à mon patrimoine génétique, qui va demander abnégation, endurance, volonté et sacrifice ! J’aurais des tablettes de chocolat apparentes avant de partir à Montréal ! c’est dit, c’est décidé, c’est débile, mais cette année c’est mon année et tout ce que je programme se réalise pis c’est tout ! Adieu cookies mous, mcflurry m&m’s, sandwiches au fromages et barres de mars ! Crunch, crunch , crunch ! (non, pas la marque de chocolat! C’est une position quand tu fais des abdos !...) Qui a dit ça ne marchera jamais !? Je le prouverai, photo à l’appui dans 2 mois ! Tu veux parier ?

L’air rêveur à la perspective de cette mission impossible, je trempe un sablé étoilé dans le chocolat. Je regarde les pigeons dehors, les colombes de Braque sur une carte postale, la pollution qui camouflent les toits de Paris au loin…

Won’t you tell me something true. I believe in you.

...
Elevation!